Tour du monde à la voile en solitaire, sans escale, sans
assistance.
Surnommé l'Everest des mers à cause de sa difficulté, le
parcours du Vendée Globe traverse tous les grands océans
de la planète et passe au large des mythiques Cap de
Bonne-Espérance et Cap Horn à la pointe extrême de
l'Amérique du sud, mais aussi le cap Leeuwin au sud de
l'Australie. Soit 24 394 milles (théoriques) à parcourir, c'est
à dire 44 460 km.
Cette course a lieu tous les 4 ans et rassemble une seule
catégorie de bateaux : les IMOCA de 60 pieds (18,28 m).
Arriver au terme de cette course est déjà un exploit. Lors
des éditions précédentes, de nombreux concurrents ont
été contraints d'abandonner après des ruptures de leur
mât ou leur quille, des collisions avec des objets flottants,
ou encore des chavirage.
La carto
Pendant la course,
suivez les bateaux
en direct
Le Vendée Globe est une course en solitaire sans assistance donc
les skippers ne peuvent recevoir qu'une aide médicale à distance
et aucun apport matériel, technique ou stratégique.
Depuis la première édition en 1989-1990, la légende de la course
s'est construite au travers de petites et grandes histoires :
Bertrand de Broc qui se recoud la langue lui-même en plein
océan, Yves Parlier qui répare son mât brisé en 3 morceaux pour
finir sa course… Des histoires qui ont construit la légende
de la course au large.
Le Vendée Globe est une course autour du monde à la voile en solitaire, qui
va d'Ouest en Est, sans escale et sans assistance. Le départ et l'arrivée ont
lieu aux Sables d'Olonne.
Pour s'inscrire, un skipper doit déjà avoir fait une course transocéanique en
IMOCA sans escale et une navigation en solitaire sur un voilier du même
type. Il doit être âgé de 21 ans minimum. Il doit avoir suivi deux formations :
un stage médical et un stage de survie.
Sans escale
Les bateaux qui font le Vendée Globe font
tous partie de la classe Imoca ça signifie
que ce sont des monocoques, de 18,28
mètres de long.
Le skipper n'est pas autorisé à s'amarrer à
un ponton dans un port pour réparer.
Seule exception : le skipper peut revenir aux Sables d'Olonne, dans un
délai maximal de 10 jours après le départ
pour réparer.
Il a le droit de s'arrêter pour mouiller dans
une crique pour essayer de réparer mais ne doit pas mettre pied à terre.
C'est ce qu'a fait Tanguy de Lamotte lors
du Vendée Globe 2016 (voir la vidéo).
Sans assistance
Le skipper ne peut pas se faire aider.
Personne ne doit monter sur son bateau
pendant la course. Il n'a pas le droit d'être
ravitaillé pendant la course.
Les réserves de nourriture doivent être
prévues pour tout le trajet. Pour calculer
sa trajectoire, il doit se débrouiller tout
seul à l'aide des fichiers météo qu'il reçoit
une fois par jour.
S'il se blesse, le skipper peut bénéficier
d'une aide médicale par téléphone ou
visioconférence uniquement. Il doit se
soigner lui-même car le règlement interdit
l'intervention à bord d'un médecin.
À la voile
Le bateau doit avancer uniquement grâce
à la force du vent. Le moteur du bord ne
doit servir qu'en cas de danger (il est
scellé). S'il se sert de son moteur, le
navigateur est éliminé de la course. Sauf
s'il l'utilise avec l'approbation de la
direction de course (par exemple pour
porter assistance à un autre concurrent).
Dans ce cas, le skipper a un autre scellé à
bord avec une procédure pour le remettre
en place.
Le moteur sans embrayer est aussi couplé
à une génératrice pour produire de
l'électricité en complément des
hydrogénérateurs.
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