La Route du Rhum est une course transatlantique en solitaire de 3500 milles (5633 km) qui relie Saint-Malo à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe. Elle a lieu tous les 4 ans depuis 1978.
Cette course est ouverte aux amateurs et professionnels sur tout type de bateaux : monocoque et multicoque sans restriction de taille.
La carto
Pendant la course,
suivez les bateaux
en direct
Créée par Michel Etevenon, en 1978, la Route du Rhum est une
transatlantique qui réunit tout type de bateaux. Cette course est
ouverte aux amateurs et professionnels qui s'affrontent avec les
mêmes règles du jeu.
La Route du Rhum est réputée pour être une course difficile à
cause des dépressions qui surgissent dès le début de la course.
Elle a d'ailleurs été endeuillée par 2 fois : disparition d'Alain Colas
à bord de Manureva en 1978 et disparition de Loïc Caradec sur
Royale après une tempête en 1986. La traversée de l'Atlantique a
été faite en seulement 7 jours, 14 heures, 21 minutes et 47
secondes. par Francis Joyon en 2018 à bord de IDEC Sport.
Quels bateaux peuvent participer ?
Tous les bateaux doivent avoir une taille supérieure à 10,67m.
Ils sont répartis en 5 catégories :
Class40 : monocoques de 40 pieds (12,19 mètres)
Imoca : monocoque de 60 pieds (18,28 mètres)
Initiatives-Cœur fait partie de cette catégorie.
Multi50 : multicoque de 50 pieds (15,23 mètres)
Utime : multicoque multicoque de 24 à 32 mètres ou plus
Catégorie Rhum : monocoque et multicoque compris entre 39 et 59 pieds (11 et
17 mètres).
Le classement est établi par type de bateaux. Il y a donc 5 vainqueurs au final
(1 par classe de bateaux).
Qui peut participer ?
Pour avoir le droit de participer, les
navigateurs doivent être âgés de 18 ans
minimum, suivre deux formations :
un stage médical et un stage de survie
Effectuer un parcours test de 500 milles*
( 1 mille = 1852m ) en solitaire avec le
bateau inscrit. Le bateau doit aussi subir
des contrôles avant le départ.
Assistance et escale autorisées
Le skipper peut se faire aider pour le routage (c'est à dire qu'un équipier à terre, peut le conseiller sur son choix de route). Il est autorisé à faire une escale dans un port pour réparer si besoin avec l'aide de son équipe. Une seule escale est autorisée pendant la course.
À la voile
Le bateau doit avancer uniquement grâce
à la force du vent. Le moteur du bord ne
doit servir qu'en cas de danger (il est
scellé). S'il se sert de son moteur, le
navigateur est éliminé de la course. Sauf
s'il l'utilise avec l'approbation de la
direction de course (par exemple pour
porter assistance à un autre concurrent).
Dans ce cas, le skipper a un autre scellé à
bord avec une procédure pour le remettre
en place.
Le moteur sans embrayer est aussi couplé
à une génératrice pour produire de
l'électricité en complément des
hydrogénérateurs.
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+ de 25 000 classes l'utilisent chaque année
